Le message lie étroitement l’hospitalité à l’humanité. Avant d’échouer sur la côte maltaise, Paul a réconforté les 276 passagers qui ont perdu tout espoir avec des mots d’encouragement (Actes des Apôtres 28). Il a témoigné de l’amour de Jésus-Christ sans faire du prosélytisme, et a pris la parole alors qu’il était lui-même prisonnier pour redonner à l’humanité plus d’humanité. Un message dont nous avons grandement besoin aujourd’hui lorsque tout tombe à l’eau.
Par ailleurs, Paul a rendu grâce et partagé le pain aux païens, juifs, hommes-libre, prisonniers, croyants ou non. Il leur a ainsi offert l’hospitalité dans la foi et les a exhortés à garder la force, le courage et la confiance en (son) Dieu : courage d’affronter la tempête de la vie, confiance dans la valeur de chacun.
La foi à laquelle nous sommes appelés, c’est de croire au projet de la grâce de Dieu pour le monde qui est devant nous, de le croire pour nous-mêmes, pour le prochain qui nous ressemble et pour celui qui est différent, pour l’étranger, pour l’adversaire.
La foi nous pousse au large, à oser espérer pour soi et pour les autres, jusque dans l’épreuve, le conflit, jusque dans l’abandon ; le Seigneur qui a connu ces situations marche devant nous.
Pourquoi faire marche arrière alors que le navire de l’œcuménisme avance au large ?
Ayons l’audace d’affirmer ensemble l’amour de Jésus pour tous et rappelons-nous que notre mission chrétienne doit toujours rester ouverte et en contact avec chacun.
Qu’il nous faut éviter de nous enfermer dans un repli identitaire frileux et témoigner ensemble de l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Espérons que l’amour fraternel reste inébranlable entre les Eglises sœurs !
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Hanitra RATSIMANAMPOKA, Pasteure
Belle Journée Mondiale de Prière France – JMP à tous !
