Le pasteur Jerry Pillay élu neuvième secrétaire général du COE

Un neuvième secrétaire général originaire d’Afrique du Sud

Lors de sa réunion du 17 juin, le Comité central du COE a élu le pasteur Jerry Pillay en tant que neuvième secrétaire général.

Jerry Pillay, pasteur de l’Église presbytérienne unifiante d’Afrique australe, est actuellement doyen de la Faculté de théologie et de religion de l’Université de Pretoria. Il a obtenu un doctorat auprès de l’Université de Rhodes, longtemps marqué par l’apartheid.

 « Agilité », souplesse » et « résilience »

Lors de la conférence de presse qui a succédé à son élection, Jerry Pillay a déclaré que « le témoignage d’une Église divisée est faible, amoindri, et fragile, face à un monde profondément fragmenté ».

Aussi souhaite-il davantage intégrer « agilité », souplesse » et « résilience » dans les structures de gouvernance du COE, selon ses propos tenus à la réunion du Comité central du COE.

Cette vision conditionne notamment son refus de suspendre du COE l’Église orthodoxe russe, identifiée comme un soutien à la guerre contre Ukraine : « Nous avons besoin que l’Église orthodoxe russe prenne part à ces conversations avec nous. Car, sans elle, aucun échange n’est possible », a t-il justifié avant d’ajouter : « Encore une fois, nous prônons avant tout le dialogue ».

Un programme axé sur l’unité, l’inclusion et la justice

Peu avant son élection en tant que nouveau secrétaire général, Jerry Pillay prononçait son discours programmatique à la réunion du Comité central du COE. Parmi les objectifs énoncés, on se donne pour mission de :

• Renforcer les liens fraternels et l’unité visible des Églises.
• Œuvrer pour l’unité et la justice dans le monde, en tenant les deux ensemble.
• Travailler avec des organisations œcuméniques et des personnes d’autres religions ou sans religion afin de créer un monde meilleur pour toute la création.
• Faire entendre la voix des personnes marginalisées et négligées au sein du COE, afin de ne pas laisser dominer l’autorité et le pouvoir économiques et ecclésiaux, mais de créer une culture d’inclusion, de diversité et d’équité.