A écouter, à voir : Vocalensemble Rastatt, Ltg. Holger Speck: „Schlaf wohl, du Himmelsknabe und „Stille Nacht »
Moment de grâce en compagnie de l’excellent Vocalensemble Rastatt sous la direction de Holger Speck ! Schlaf wohl, du Himmelsknabe du (« Dors bien, enfant céleste ») sur une poésie de D.Schubart (1786), existe sous différentes formes mélodiques. L’une d’elle est d’origine alsacienne et a été mise en musique par Alexandre Guilmant dans un Noël pour orgue. Ici la somptueuse harmonisation est de la main de Max Reger.
En prime un magnifique arrangement de Stille Nacht réalisé par Holger Speck.
Schlaf wohl, du Himmelsknabe du,
Schlaf wohl, du süßes Kind!
Dich fächeln Engelein in Ruh
Mit sanftem Himmelswind,
Wir arme Hirten singen dir
Ein herzigs Wiegenliedlein für.
Schlafe!
Himmelssöhnchen schlafe!
Maria hat mit Mutterblick
Dich leise zugedeckt;
Und Joseph hält den Hauch zurück,
Daß er dich nicht erweckt.
Die Schäflein, die im Stalle sind,
Verstummen vor dir Himmelskind.
Schlafe!
Himmelssöhnchen, schlafe!
Bald wirst du groß, dann fließt dein Blut
Von Golgatha herab;
Ans Kreuz schlägt dich der Menschen Wuth,
Dann legt man dich ins Grab.
Hab’ immer deine Äuglein zu,
Denn du bedarfst der süßen Ruh.
Schlafe!
Himmelssöhnchen, schlafe!
So schlummert in der Mutter Schoß
Noch manches Kindlein ein;
Doch wird das arme Kindlein groß,
So hat es Angst und Pein.
O Jesulein! durch deine Huld,
Hilfs ihnen tragen mit Geduld.
Schlafe!
Himmelssöhnchen, schlafe!
Dors bien, enfant céleste,
Dors bien, doux enfant,
Les angelots éventent ton repos
D’un vent léger.
Nous, pauvres bergers, te chantons
Une berceuse mignonne.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Marie, avec un regard maternel,
T’a recouvert silencieusement ;
Et Joseph a retenu sa respiration
Pour ne pas te réveiller.
Les agneaux qui sont dans l’étable,
Se taisent devant toi, enfant céleste.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Bientôt tu grandiras, puis ton sang coulera
Du Golgotha ;
Sur la croix, la colère des hommes te frappera,
Ensuite on te mettra au tombeau.
Garde toujours tes petits yeux fermés
Car tu as besoin d’un doux repos.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Aussi, sommeille sur les genoux de ta mère,
Encore quelquefois petit enfant,
Mais le pauvre petit enfant grandira,
Ainsi que la peur et la douleur.
Oh, petit Jésus ! Par ta grâce,
Aide-les à endurer avec patience.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.