À quelle mission avez-vous été affecté au sein de l’UEPAL ?
Depuis le 1er septembre 2019, j’occupe le poste de rédactrice en chef du Nouveau Messager – magazine bimestriel protestant qui couvre le territoire de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL).
Quelles sont les tâches concrètes d’une rédactrice en chef ?
Ce qui est concret, c’est le travail d’équipe. Avec l’équipe rédactionnelle du magazine, deux journalistes et moi-même, nous élaborons chaque numéro avec à l’esprit cette nécessité de nous adresser à un lectorat issu des communautés et paroisses protestantes, mais aussi à un lectorat distancié de l’Église. J’ai aussi la chance de pouvoir collaborer avec un comité de rédaction plus élargi et composé de pasteurs et de laïcs venant des quatre coins de l’UEPAL. Ces pasteurs et laïcs sont de véritables partenaires et c’est là une particularité du magazine et sa plus grande richesse. En effet, nous insérons un cahier central à chaque parution du magazine. Chaque cahier central, qui peut faire entre huit et seize pages, correspond à une édition locale. Nous y trouvons essentiellement des informations sur les activités des paroisses.
Qu’est-ce qui selon vous distingue
le Nouveau Messager d’autres titres de presse ?
J’imagine que c’est justement sur ce point que le Nouveau Messager se distingue d’autres titres de presse. Il y a quelques années, le Conseil d’administration de l’association Le Messager qui gère le magazine, a fait le choix d’associer des équipes locales au projet éditorial. Ainsi, lorsque nous choisissons le contenu des différentes rubriques ou les thèmes à aborder, c’est toujours dans l’objectif de valoriser des personnes, mais aussi des projets, initiatives et événements très locaux. Le magazine est aussi très protestant en ce qu’il aborde des thématiques et des questions actuelles sous un angle théologique, – même si, du premier abord, cela peut ne pas sauter aux yeux. Ce qu’il a de protestant aussi, c’est de viser à inspirer une réflexion plus personnelle, de favoriser le débat et de nourrir d’une manière ou d’une autre, la spiritualité de ses lecteurs et lectrices.
Quels sont les axes de développement qui vous tiennent à cœur ?
À l’heure actuelle, nous en sommes à 23 éditions locales et espérons en avoir d’autres dans les prochaines années. En plus de l’édition papier, qui fonctionne très bien, je souhaiterai aussi développer la présence du magazine sur Internet et, en particulier, sur les réseaux sociaux. L’objectif est d’avoir encore plus d’interaction avec nos lecteurs et lectrices.