11 avril 2020

11 avril 2020 : un jour…

En cette période de confinement, retrouvez chaque jour, une prière, une musique... Un moment de foi à vivre tout en restant chez soi.

une prière…

En cette période, où nous devons rester à la maison et donc loin physiquement les uns des autres, nous vous proposons de rester unis symboliquement avec une prière chaque jour.

Proposée par Sophie Herrlé, pasteure à Lembach et Sophie Letsch, pasteure dans les Hauts de Bruche

Jour du grand silence.
Jésus repose dans la tombe :
Tout est fini,
se disent les disciples,
Dieu s’est tu.

Mais ton silence Seigneur,
n’est pas le silence de la mort :
que tout en moi se taise et s’apaise
pour découvrir la Vie qui jaillit de ton silence,
pour voir ta lumière
éclairer la nuit d’un feu nouveau
et pour qu’apparaisse dans le doute
un chemin d’espérance.

Seigneur, fais-moi la grâce
de ne pas fuir devant ton silence,
mais d’attendre avec patience
le murmure doux et léger de ton amour.

Prière de Soeur Lina, Communauté des Diaconesses de Strasbourg

Dieu de la vie, nous te prions aujourd’hui
pour tous les dirigeants de notre pays,
notamment les membres de notre gouvernement
qui doivent prendre des décisions collectives.

Seigneur, bénis-les. Seigneur, prends pitié.

 

une musique…

Du dimanche des Rameaux jusqu’aux fêtes de Pâques nous proposons plusieurs œuvres de musique spirituelle d’hier et d’aujourd’hui avec un bref commentaire. Bonne écoute !
Proposé par le service musique de l’UEPAL

 

Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) :
Stabat Mater

JB. Pergolèse a tout juste 26 ans et deux mois à vivre lorsqu’il compose le chef-d’œuvre qui le rendra célèbre à juste titre : un Stabat Mater pour soprano, alto, cordes et continuo. Basée sur un texte liturgique du XIIIe s., cette composition datée de 1736 annonce un langage nouveau, en particulier celui de Mozart. L’écriture est transparente et ciselée, chaque portion du texte est mise en musique avec grand art et sensibilité. Pergolèse ne se complaît pas dans la déploration (1,2), mais aime aussi dépeindre la tendresse (6,7), la grandeur (4, 8, 9, 11) et la compassion (3-5, 12) de la mère du Christ. Une musique d’une intensité incroyable !

  1. Stabat Mater dolorosa –  Debout, la mère des douleurs se tenait – duo
  2. Cujus animam gementem – Son âme gémissante – soprano (04:38)
  3. O quam tristis – Oh ! qu’elle fut triste – duo (06:44)
  4. Quae moerebat et dolebat – Elle s’affligeait et souffrait – alto (09:05)
  5. Quis est homo – Quel homme ne pleurerait – duo (10:54)
  6. Vidit suum dulcem natum – Elle vit son doux enfant – soprano (13:54)
  7. Eia Mater – Ô Mère, ô source d’amour – alto (17:07)
  8. Fac ut ardeat cor meum – Faites que mon cœur brûle – duo (19:15)
  9. Sancta Mater – Mère sainte – duo (21:20)
  10. Fac ut portem Christi mortem – Que je porte en moi la mort du Christ – alto (26:30)
  11. Inflammatus et accensus – Qu’enflammé et ardent – duo (30:04)
  12. Quando corpus morietur – Et lorsque mon corps devra subir la mort – duo (32:04) — Amen (36:01)

 

À écouter, à voir : Pergolesi : Stabat Mater – Gli Angeli Genève – Live concert HD

Texte et traduction

« Que je porte en moi la mort du Christ ;
Que je partage sa Passion
Et garde le souvenir de ses plaies. »

 

un cantique…

Recueil « Alleluia », 33/28 Vois, là-bas, mettre le Seigneur en croix

Avec accompagnement

 

© niko photos / Unsplash